Progrès réalisés par la Guinée dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable

1.         Titre de la Présentation et du Présentateur

Titre:

  • Regards citoyens sur la performance de la Guinée dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies.

Présentateur: Dr Aliou BARRY, Directeur Général de Stat View International, Partenaire National d’Afrobarometer en Guinée

2.         Nombre de Participants (Merci de Joindre la liste des participants)

  • (19 Personnes) ont participé à l’évènement (Voir liste de Présence en pièce jointe).
  • En plus, (Evoquer la participation d’importantes personnalités et autres participations importantes.)

Il y a eu des appels téléphoniques de la part de certains hauts cadres de l’Etat, et des acteurs de la société civile. Certains appelaient pour féliciter Stat View International pour la qualité du travail, d’autres le faisaient pour obtenir les documents pour des fins d’usage.

  • Mentionner des informations importantes concernant la participation incluant le contexte.

3.         Outils de dissémination partagés (Merci de les joindre dans ce rapport)

  • Présentations Powerpoint 

Lien pour participer à la réunion : https://us02web.zoom.us/j/87511923138?pwd=cEdaT24ybjdMUHp0MFJaZHZHRmR0Zz09

Un lien de participation avait été envoyé à Stat View International par le réseau Afrobarometer pour des fins de partage. Ensuite, Stat View a utilisé son répertoire d’adresse pour envoyer ce lien à tous les participants potentiels via E-mail et autres applications (WhatsApp, Twitter, YouTube et Facebook). Egalement, ce lien fut largement partagé sur la page Facebook et Twitter de l’institution. Ce partage a touché, 5372 personnes, 965 « j’aime » ; et 6 « partage », 3 « Retweet » et 6 « Unlike ».

  • Mentionnez les outils technologiques utilisés (les plateformes en ligne utilisés, l’audience touchée le jour de l’évènement etc.

La diffusion des résultats du Bulletin ODD se faisait en direct sur Zoom et en live sur la page YouTube d’Afrobarometer. Plus tard, le lien d’enregistrement de la présentation a été mis sur la page Facebook et Twitter Stat View International. Ensuite, ce lien a été envoyé aux contacts via WhatsApp. Les résultats du Bulletin ODD a été mis sur le site Web de Stat View International (www.statviewinternational.com).  Cette diffusion en ligne a touché 58 personnes. On a noté à la date du 19 Août 23 « j’aime », 18 « commentaires », 74 « vu » sur la page compte YouTube d’Afrobarometer et 2 « partage »

4.         Commentaires Généraux sur l’évènement (e.g., niveau de participation et intérêt des participants, ce qui a marché bien et ce qui n’a pas bien marché, liens internet externes concernant l’évènement etc.)

  Ce qui a marché :   Participation en direct des représentants de l’administration publique et privée, des ONG;Participation en direct certains Doctorant, Consultants et autres Indépendants ;  Participation des acteurs de la société civile et des enquêteurs de Stat View International et autres,Partage des documents aux décideurs, acteurs de la société civile, Ambassades, institutions nationales et internationales et médias,Intérêt des participants pour la thématique : Le même jour, juste après la réunion sur Zoom, les échanges avec certains participants ont continué. Alsseny Traoré, Doctorant en Droit Public à l’Université de Toulouse Capitole : « Je serai intéressé aux liens entre la corruption et les droits de l’homme dans le cadre d’une étude comparative que je mène entre la Guinée, le Cameroun et la France. Toutes les questions de corruption : politique, judiciaire, administrative, financière, transnationale et autres, m’intéressent également. » Amadou Saran Diallo : « Félicitation à Monsieur Aliou BARRY. J’ai suivi avec intérêt votre présentation sur Zoo. Il est important que le Gouvernement s’approprie des résultats de cette étude pour mieux orienter leurs interventions politiques, stratégiques des programmes et projets. » Ahmed Tedian BARRY : « Vous avez fait un excellent travail. Chapeau à toute l’équipe. » Minet TOURE, un internaute : « Toutes mes félicitations. Excellent travail. Ibrahima Sory SYLLA, Directeur National à Green The Genre, Point Focal des Organisations de la Société Civile à End Water Poverty et Président à l’ONG Carbone Guinée : « Salut ! Nous faisons le suivi de l’eau et l’assainissement. Puis-je avoir le rapport des ODD en Guinée ? » Invitation du Dr Aliou à la dédicace du livre de Mr Eric THIAM sur « …… » A cette occasion, Stat View International avait été sollicité par certaines organisations de partager les résultats des ODD pour la Guinée. Il s’agit entre autres de Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le CNOSCG      Ce qui n’a pas bien marché   Manque de commentaires officiels des autorités sur les résultats ;Coût élevé de la connexion internet ayant empêché certains participants de prendre part à la réunion 
  • Annexes

Joindre en annexe la liste des parties prenantes invités

  • La liste si disponible des participants à la session de présentation et/ou d’échange.
  • La liste des interviews, des publications avec liens si disponibles
  • documents publiés sur les résultats ou faisant référence aux résultats


DEROULEMENT DE LA REUNION

A. Première partie : Présentation des résultats

Prévue pour ce mercredi 11 Août à 11 h 00, la réunion n’a commencé qu’à 11 h 12 à cause notamment des perturbations de l’internet suite aux grandes pluies qui se sont abattues sur Conakry. Après un tour de table rapide, les participants présents à la réunion se sont présentés. Ensuite, il est revenu à Dr Barry Aliou, Directeur Général de Stat View International (SVI) de présenter le Bulletin ODD d’Afrobarometer (AB). A l’entame, le DG a présenté brièvement le réseau AB, depuis son lancement en (1999-2001) à nos jours, son but, ses objectifs, les cycles d’enquêtes réalisées et les pays couverts, entre autres. Ensuite, il a fait un bref historique sur les raisons qui ont amené en 2015, les Etats membres de l’ONU à adopter les ODD. Selon lui, les ODD constituent un appel universel à l’action pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les peuples jouissent de la paix et de la prospérité d’ici 2030. Il a poursuivi son intervention en disant que les ODD sont censés orienter les programmes de développement nationaux et mondiaux. Toutefois, il a indiqué que le suivi des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs est un défi, mais que suivi est essentiel pour éclairer les décisions politiques. Il a rappelé les indicateurs et outils de mesures qui sont utilisés pour faire le suivi des ODD avant d’informer les participants sur la contribution du réseau AB. Selon lui, AB, un réseau panafricain de recherche par sondage, apporte une contribution unique en fournissant une perspective souvent négligée – celle du citoyen ordinaire. Il a précisé que les Bulletins ODD d’AB reflètent les expériences et les évaluations des citoyens sur les performances de leur pays concernant plusieurs priorités des ODD. Il terminé cette partie de la présentation en disant que les résultats du Bulletin ODD d’AB sont comparables aux indicateurs des Nations unies et autres.

Selon le Bulletin OD d’AB, a-t-il poursuivi, atteindre les cibles des ODD, signifie améliorer la vie des gens. Ainsi, nos mesures seront incomplètes si nous n’incluons pas les perspectives des personnes dont nous espérons influencer la vie positivement, a-t-il indiqué. Il a déclaré qu’AB aide à mesurer vers 12 des 17 ODD des Nations Unies.

Ensuite, Dr Aliou a continué sa présentation des résultats du Bulletin ODD pour la Guinée en indiquant les progrès réalisés par le pays dans l’atteinte des objectifs et les reculs observés.

En termes de défis, il a mentionné que notre pays était sur une mauvaise tendance pour les 5 ans à venir dans l’atteinte des objectifs, car on note une détérioration de plus de 3 points de pourcentage des indicateurs ODD d’AB que sont :

  • l’éradication de la pauvreté ;
  • l’accès aux soins médicaux et d’eau potable;
  • la réduction de l’écart entre les sexes en matière de chômage ;
  • la réduction de la corruption perçue dans la police, le système judiciaire et le Parlement ;
  • la réduction du versement des pots-de-vin pour obtenir les services publics.

Toutefois, il a mentionné que la Guinée était sur une bonne tendance pour les 5 ans à venir dans l’atteinte des ODD ci-après, car l’on note une amélioration de plus de 3 points de pourcentage des indicateurs ci-après :

  • la réduction de la fréquence du manque de nourriture ;
  • l’augmentation du niveau d’instruction du secondaire/post-secondaire ;
  • le raccordement des domiciles des citoyens au réseau électrique ;
  • l’amélioration de la compréhension des effets négatifs des changements climatiques.

Cette intervention a été suivie par la série des questions-réponses.

B. Deuxième partie : Questions-Réponses

Amadou Tidiane BARRY : Je remercie SVI et le réseau AB pour la qualité du travail accompli. Je dois dire que c’est une première en Guinée pour celui qui sait que dans le pays, on n’a pas l’habitude de suivre l’atteinte des ODD. Je ne peux que me réjouir que ce travail soit fait par un groupe de réflexion. Cependant, en ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’assainissement, le présentateur a dit que les chiffres trouvés corroborent parfaitement avec ceux obtenus par la Société des Eaux de Guinée (SEG). Dans sa présentation, il a été dit que la proportion des guinéens qui ont accès à l’eau est estimée à 38% contre une moyenne africaine qui est de 43%. Se basant sur ces résultats, la Guinée serait sur une bonne tendance. Quand les ODD ont été élaborés, il revenait aux Gouvernements de fixer les cibles. A ma connaissance, la Guinée n’a toujours pas fixé les cibles. Comment l’appréciation se fait au niveau du réseau AB pour dire que la Guinée est sur une bonne tendance, sachant que le problème de ciblage n’a pas été fait, à mon  avis, par le Gouvernement ?

Réponses du présentateur : Je voudrai dire que je ne suis pas seul dans cette présentation. Il y a mes collègues Djiba et Sylla de SVI qui sont en ligne, mais aussi les représentants du réseau AB. Donc, ceux-ci peuvent prendre la parole à tout moment. Par rapport à la fixation des cibles des ODD par le Gouvernement, je vous renvoie au PNDES (Programme National de Développement Economique et Social). Par rapport à l’eau et l’électricité, je pense qu’il y a eu une petite confusion. On parle d’amélioration en termes de couverture en réseau électrique. Mais pour ce qui concerne de l’eau, la situation ne s’améliore pas. C’est à ce niveau que j’ai dit que nos résultats corroborent avec ceux de la SEG. D’ailleurs, chaque fois qu’on a fait des disséminations, comme par hasard, nous avons toujours constaté que le taux de guinéens qui ont accès à l’eau potable qu’on a trouvé était pratiquement le même que celui de la SEG. Comme vous pouvez le savoir, la SEG est une société qui est décentralisée avec un service statistique assez bien fourni.

Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : Actuellement, je fais des travaux de recherche sur la lutte contre la corruption et la protection des Droits de l’Homme. Je suis particulièrement intéressé par la réflexion que vous venez de faire. Je profite de l’occasion pour vous remercier et saluer votre contribution. Pour celui qui fait des recherches sur des questions se rapportant à la gouvernance, il est extrêmement compliqué, pour ne pas dire impossible d’accéder à des informations. Que peut-on faire pour accéder aux données que vous publiez en ce moment ? Au cours de votre présentation, j’ai entendu des statistiques concernant la perception de la corruption en Guinée. Vous expliquez d’ailleurs très bien que la situation s’est dégradée au fil des dernières années. Cependant, vous avez limité l’analyse à la police et au secteur judiciaire. Vu que vous parlez des ODD, l’interrogation qui me vient à l’esprit est de savoir les raisons qui vous ont amené à occulter la question de la corruption politique dans votre réflexion. Or, l’origine des problèmes dans un Etat se situe là. Selon vous, quelle est l’implication de la corruption politique ? Entendez par corruption politique, la corruption électorale, c’est-à-dire, l’impossibilité pour les citoyens de faire le choix de leurs dirigeants. Quelle est l’implication ou l’incidence que cela peut avoir sur l’atteinte des ODD ? 

Réponses du présentateur : Merci bien pour vos questions que je trouve pertinentes. Nous avons des données sur la corruption. Nous avons même des publications sur la corruption faites par AB. On peut partager avec vous notre dépêche sur la Guinée qui est spécifique à la corruption avec des détails concernant les différents secteurs. Pour d’amples informations sur la corruption politique, vous pouvez consulter le site Web d’AB (www.afrobarometer.org). Par exemple, sur la corruption politique, vous pouvez consulter notre dépêche intitulée « La démocratie guinéenne est-elle piégée ? » Les résultats contenus dans cette dépêche montrent clairement que notre démocratie ne fonctionne pas comme on l’aurait souhaité, à cause de nombreux pièges. Je reconnais que peu de documents relatifs à la corruption en Guinée soient disponibles. Par ailleurs, au cours de mon intervention à la Radio Diffusion Télévision Guinéenne (RTG) à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, j’ai expliqué en détail comment la corruption se passe dans notre pays.

Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : Je suis preneur des documents que vous venez de citer. Je vais partager mon E-mail pour que nous puissions continuer les échanges.

Réponses du présentateur : Mon E-mail est déjà dans le Chat.

Amadou Tidiane BARRY : J’espère que vous avez pris le temps d’inviter le Ministère du Plan à cette réunion, vu l’importance des thèmes mis au débat. Vous devez continuer à faire le plaidoyer pour que l’Etat puisse se rapprocher de vous. Si le Ministère du Plan était là, le débat serait encore très intéressant ; puisque vous avez abordé des thématiques qui les intéressent. Ma suggestion est que vous continuez à faire le plaidoyer. Vous pouvez aussi vulgariser ces données au niveau des universités. En tout cas, je suggère de continuer à organiser des débats afin qu’ensemble, on puisse impacter les politiques publiques. A mon avis, c’est l’objectif visé.

Réponses du présentateur : Merci pour votre commentaire. Je dois vous dire que le Ministère du Plan, à travers l’Institut National de la Statistique (INS) a été invité. D’ailleurs, dans la mise en œuvre des activités d’AB, nous collaborons toujours avec l’INS depuis l’échantillonnage jusqu’à la dissémination des résultats. Mais vous savez, ce n’est pas toujours facile pour les gens de participer à des réunions en ligne. Malheureusement, avec la pandémie de COVID-19, nous sommes obligés de travailler en ligne qu’en présentielle. Néanmoins, nous prenons bonne note de vos commentaires. Nous allons partager largement le rapport à tout le monde y compris le niveau supérieur. Nous avons même pris soin d’inviter le Conseiller spécial de Monsieur le Premier Ministre chargé de la communication. On enverra le document partout. En présentant le Bulletin ODD d’AB, nous avons voulu susciter le débat pour faciliter la compréhension des gens. Souvent, en publiant ce genre de document scientifique sans qu’il n’y ait d’explications, sa compréhension sera difficile surtout pour des personnes qui ne sont pas très habituées à lire tout ce qui est statistique.

Amadou BAH, membre de l’ONG « Action Mines Guinée » : Pourquoi avez-vous limité l’aspect corruption simplement à la police et aux services de justice ? Pourquoi n’avez-vous pas intégré les services centraux, notamment l’administration centrale qui se charge de la délivrance d’un certain nombre de services publics aux citoyens. Il en de même pour les communes qui ont une certaine tendance à aller vers la monétisation des services publics.

Réponses du présentateur : Je vois que tout ce qui touche à la corruption, intéresse tout le monde. Le travail est fait uniquement dans l’atteinte des ODD d’ici 2030 pour voir si nous faisons des progrès du point de vue des citoyens. On a pris quelques sous-indicateurs pour voir dans quelle direction notre pays était en train d’aller. Pour ce qui concerne la corruption au sein de l’administration, nous disposons des données détaillées et accessibles sur le site Web d’AB. Une fois encore, je vous renvoie à notre dépêche qu’on a publiée sur la corruption. Nous disposons des données sur la corruption en ce qui concerne l’accès aux services publics notamment usités, tels que l’éducation, la santé et les impôts. Ces données existent et peuvent être consultées sur le site d’AB. Une fois encore, notre objectif n’était pas de présenter tous les travaux d’AB. Sinon, nous avons beaucoup de publications que vous pouvez retrouver sur notre site Web. Si vous avez des questions spécifiques, nous pouvons vous inviter à notre bureau ou vous demander de visiter le site. Sachez que nos publications sont toutes officielles. Je suis très heureux que chaque fois qu’on a eu à faire des publications, que l’autorité se soit saisi des données pour prendre des mesures, des décisions. Sachez que toutes nos données et publications sont mises à la disposition des autorités, des acteurs de la société civile, du monde de la presse et académique, des Institutions nationales et internationales. Aussi, nous recevons en stage des étudiants guinéens et ceux venus de l’étranger. C’est le cas du jeune Siradio DIALLO, qui prépare son Mémoire en France et qui était particulièrement intéressé aux données d’AB. Egalement, lorsque des questions brûlantes sont soulevées dans le pays, les hommes de médias nous appellent pour entendre notre analyse de la situation. On se sert des données AB pour argumenter notre intervention.

Abdoul DIALLO (OSIWA) : Merci à SVI et à AB qui est d’ailleurs un partenaire de longue d’OSIWA. Par rapport aux pays de la sous-région, où se situe la performance de la Guinée dans l’atteinte des ODD ? Y a-t-il eu des études comparatives entre la Guinée et les pays de la sous-région ?

Réponses du présentateur : Votre question est très pertinente. Je vais peut-être laisser Mr Ousmane SAMBOU répondre. Il est le chargé de Communication d’AB pour les pays francophones. Je sais que le même travail a été fait dans les autres pays, y compris les pays de la sous-région.  Au niveau régional, nos collègues d’AB ont une vision globale sur ce qui se fait dans chaque pays membre du réseau AB. Donc, ils sont mieux placés pour répondre à cette question. Je vais donc leur laisser le soin d’y répondre. Au besoin, je compléterai.

Ousmane SAMBOU, chargé de Communication d’AB pour les pays francophones : Merci Mr DIALLO du fait de votre présence à cette dissémination des ODD de la Guinée. En réalité, l’esprit des Bulletins ODD d’AB n’est pas de faire des comparaisons entre les pays. Nous n’avons pas fait de comparaison entre les pays. Ce que nous cherchons, c’est plutôt voir les progrès réalisés par chaque pays. Par exemple, pour le cas de la Guinée, si l’on prend l’ODD sur l’égalité du genre, nous voyons entre les cycles 7 et 8 que la Guinée a connu une évolution. Par exemple, si c’est une évolution de 3 points de pourcentage, nous pouvons donc conclure que la Guinée est véritablement sur la bonne voie pour l’atteinte de l’ODD N°5. Et s’il y a un recul de trois points de pourcentage entre ces deux cycles, nous en concluons que la Guinée est en retard dans l’atteinte de cet ODD. D’ailleurs, nous avons des signaux qui illustrent ces différentes situations. Un pays peut avoir un score de 80% selon les données que nous disposons. La Guinée par exemple peut faire un score de 80% au cycle 7 pour l’égalité du genre, au cycle 8, faire 66% ; c’est toujours un score élevé. Mais ici, nous avons noté un recul. Donc, de ce point de vue, nous en concluons pour dire que la Guinée est en retard en ce qui concerne l’atteinte de cet ODD spécifique. Et si l’on prend un autre pays (Mali) qui réalise par exemple un score de 40% au cycle 7 ; au cycle 8, réalise 52%. Nous notons un progrès, une hausse de plus de 3 points de pourcentage. De ce fait, nous en concluons que le feu est vert pour le Mali par rapport à cet ODD. Voilà comment nous procédons. Mais, nous ne faisons pas de comparaison en ce qui concerne les ODD par pays.

Réponses du présentateur : Si vous êtes intéressé par les données particulières d’un pays, vous pouvez les avoir. Seulement, il n’y a pas eu de comparaison. Les ODD par pays sont disponibles sur le site Web d’AB.

Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : J’ai cru comprendre que vous vous fondez essentiellement, en tout cas, en partie, sur les données de perception dans l’atteinte des ODD. Vous savez, certains « Africanistes » par exemple relativisent un peu l’efficacité de cela en ce qui concerne la corruption. Quand on se fie uniquement aux données basées sur la perception de la corruption par exemple, généralement, vous avez toujours les mêmes qui se trouvent être indexés comme étant les plus corrompus. Est-ce que par exemple en ce qui concerne l’accès à l’eau potable, au-delà de la perception des citoyens, vous recherchez d’autres éléments pour justement corroborer la réalisation ou non de cet objectif ? Aussi, le dernier intervenant a dit que vous ne faites pas de comparaison. Mais est-ce que cette comparaison n’aiderait pas à comprendre que le Sénégal par exemple a réussi à réaliser un point des ODD que la Guinée n’aurait pas pu. Cela pourra amener les Etats à chercher des bons exemples chez les autres. Est-ce qu’il ne serait pas mieux, pour le futur, peut-être d’intégrer cette méthode de travail pour que chaque Etat puisse regarder l’autre à travers le travail que vous réalisez. Ce qui lui donnerait le courage de s’améliorer, sans pour autant amener une forme de « jalousie » entre Etat ? Et selon vous, quels sont les facteurs qui empêchent la Guinée par exemple d’atteindre ces ODD ?

Réponses du présentateur : Ce sont des questions pertinentes. Je ne me donne pas la prétention de les répondre toutes. Toutefois, je vais quand même essayer. Si les collègues du réseau AB ou de SVI veulent y répondre, ils sont libres de le faire. Pour revenir à la question sur la corruption, c’est une question qui m’intéresse particulièrement. Nous pourrons continuer les échanges même après la réunion. Par exemple, j’ai eu à travailler avec le Pr Juan Lamps, basé à l’université de Passau (Allemagne) sur les questions liées au classement des pays à partir l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). En fait, l’IPC est basé sur l’évaluation de la corruption faite par les Experts résidents et non-résidents dans le pays. Cet IPC qui est élaboré est universel pour classer les pays. Comme vous l’avez si bien dit, ce sont toujours les pays Scandinaves qui occupent la tête. Il y a ce classement mais aussi celui d’AB où nous travaillons avec Transparency International. Nous avons ce qu’on appelle « Global Barometer survey ». Nous-mêmes, au niveau de SVI, on a eu à travailler avec Tranparency International bien avant notre intégration au réseau AB. En Guinée, Sierra Leone et Liberia, nous avons collecté des données pour Transparency International. C’était pour mesurer justement ce Barometer qui prenait en compte le vécu des citoyens, pas seulement leurs perceptions. Pour revenir à AB, vous avez les cas vécus qui sont dans le questionnaire. On peut fournir des données sur des cas vécus. Par exemple, une personne qui est allée vers des services qui, pour les obtenir, a déclaré avoir payé des pots-de-vin. C’est cas vécu par exemple. Ce sont des données d’expérience qui existent et non de perception. Au niveau d’AB, vous avez des données à la fois de perception et d’expérience vécue. Concernant la comparaison inter-pays, vous-mêmes pouvez le faire. On peut aussi vous y aider. Mr Ousmane SAMBOU d’AB pourrait vous donner d’amples informations sur la manière dont vous pourrez exploiter les données d’AB en ligne. Comme il l’a dit, nous avons voulu éviter de comparer les pays qui amène souvent des frustrations, étant donné que les réalités des pays au départ, ne sont pas les mêmes. Au sujet des facteurs à l’origine de la non atteinte des ODD par la Guinée, on peut en citer beaucoup. En Guinée, nous avons beaucoup d’institutions qui, malheureusement, ne sont pas fortes. C’est à ce niveau que bât blesse. Sauf erreur de ma part, c’est le cas dans beaucoup de pays francophones. On est champion à créer des Institutions sans les doter de moyens nécessaires à leur fonctionnement. Ces Institutions ne sont ni autonomes ni indépendantes. Or, quand on parle de bonne gouvernance, ces sont d’abord les Institutions. Mais quand tout est centralisé, cela pose problème. Par exemple, dans les débats qu’on a eus à la RTG, on a expliqué qu’en Guinée, il y a une dizaine d’institutions qui s’occupent de la lutte contre la corruption. Ces institutions se marchent dessus, ne communiquent pas entre elles et ne travaillent pas en synergie; chaque institution ayant son champ d’intérêt propre. Ça fait qu’il est très difficile d’atteindre les objectifs. Quand vous avez une équipe de football où chaque élément joue de son côté, comment peut-on marquer des buts ? Il nous manque cet organe central fort de lutte contre la corruption. Nous avons une Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) sans moyens, mais qui ne commande personne et qui est rattachée à la Présidence. Nous en avons beaucoup d’autres comme l’Administration et le Contrôle des Grands Projets ; la Cour des Comptes ; l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, l’Office de Répression des Délinquances  Economiques et Financières (ORDEF) et tant d’autres mais qui ne travaillent pas en synergie. Tout cela ramène à la question globale de la gouvernance. Ce qui ne nous permet de réussir dans la lutte contre la corruption. Ce qui est aussi déplorable, il n’y a pas de sanctions en tant que tel jusque-là. On en parle, mais pas de sanction. Il y a eu des cas d’une « chose » qui a été importée et réexportée. Mais quand ça crié, on l’a réimportée. Vous avez des situations de ce genre. Récemment, un (une) Ministre a été accusé de détournement de deniers publics. Mais l’affaire est restée suite. Ce (cette) Ministre est toujours en fonction.

Comme il n’y a plus de questions, je vais donner la parole à nos collègues de SVI et du réseau AB pour leurs mots de fin.

Djiba KABA, Point Focal des activités d’AB à SVI : Je remercie et félicite tous participants à cette réunion pour disponibilité. Je voudrai leur dire que nous sommes entièrement à leur disposition pour répondre dans la mesure du possible à leurs préoccupations. Nos bureaux leur sont ouverts.

Mohamed Sylla, Chargé de Communication à SVI : Nos différents mails sont déjà disponibles au niveau de la messagerie. Vous pouvez toujours nous envoyer vos commentaires et questions. Nous enverrons aussi les documents ODD dans vos boites e-mails. Nous sommes également à l’écoute du monde des médias. Ils peuvent nous contacter à n’importe quel moment, et nous saurons répondre à leurs préoccupations.

Ousmane SAMBOU, chargé de Communication d’AB pour les pays francophones : Je remercie l’équipe de SVI et les participants pour leur temps et leurs intérêts. Les Bulletins ODD sont disponibles sur le site Web d’AB au cas où vous vous intéresserez  au cas d’autres pays.

Présentateur : Je voudrai vous dire que ce travail est déjà partagé. Sachez qu’il sera largement partagé à tout le monde y compris ceux qui ont le pouvoir de décision. Nos données sont utiles à tous les niveaux. Merci pour votre présence.

Je vous remercie

Liste des participants à la réunion

NOMS ET PRENOMSSTRUCTURES
1Ibrahima Pathe BARRY 
2Abdoul DIALLOOSIWA Guinée
3Siradio DIALLO 
4Sékou CONDE 
5Amadou Tejan BARRY 
6Amadou BAHAction Mine Guinée
7Oumar BARRY 
8Aboubabacar DIALLO 
9Ahmed Sara DIALLO 
10MrAngence Nationale de Lutte Contre la Corruption (ANLC)
11Massa GUILAVOGUIAdministrateur Civil
12Dr Cé Kevin Kawa BEYMISStat View International
13Fodé Naby SANKHONStat View International
14Yumba INABANZAStat View International
15Mamadou Billo BAHStat View International
16Sibusiso N’KOMOAfrobarometer
17Ousmane SAMBOUAfrobarometer
18Mohamed SYLLAStat View International
19Djiba KABAStat View International
20Dr Aliou BARRYStat View International
21Alseny TRAOREUniversitaire




RAPPORT DE COMMUNICATION AFROBAROMETER
Zone de Texte: Envoi de lettres d’invitation contenant le lien d’invitation sur Zoom à la Primature, Départements Ministériels, Médias, Institutions Publiques, Universités, Ambassades, Organisations de la Société Civile, Secteur Privé, Organisations Nationales et Internationales, Consultants en Gouvernance et Indépendants.
 
PAYS:   REPUBLIQUE DE GUINEE
 
1.     Date et Titre de l’évènement
Date: 11 Août2021
 
Lieux: DIFFUSION DES RÉSULTATS SUR ZOOM
 
Titre: PUBLICATION DU BULLETIN ODD D’AFROBAROMETER « REGARDS CITOYENS SUR LA PERFORMANCE DE LA GUINEE DANS L’ATTEINTE DES ODD. »
 
2.     Entité Organisatrice
 
Cet évènement est organisé par  STAT VIEW INTERNATIONAL, Partenaire National d’Afrobarometer en REPUBLIQUE DE GUINEE
 
3.     Description Brève des cibles de l’évènement
 
1.         Titre de la Présentation et du Présentateur
 
Titre:
 
*       Regards citoyens sur la performance de la Guinée dans l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) des Nations Unies.
Présentateur: Dr Aliou BARRY, Directeur Général de Stat View International, Partenaire National d’Afrobarometer en Guinée
 
2.         Nombre de Participants (Merci de Joindre la liste des participants)
 
§  (19 Personnes) ont participé à l’évènement (Voir liste de Présence en pièce jointe).
 
§  En plus, (Evoquer la participation d’importantes personnalités et autres participations importantes.)
                                                                                                                           
Il y a eu des appels téléphoniques de la part de certains hauts cadres de l’Etat, et des acteurs de la société civile. Certains appelaient pour féliciter Stat View International pour la qualité du travail, d’autres le faisaient pour obtenir les documents pour des fins d’usage.
 
§  Mentionner des informations importantes concernant la participation incluant le contexte.
 
3.         Outils de dissémination partagés (Merci de les joindre dans ce rapport)
 
·         Présentations Powerpoint 
 
Lien pour participer à la réunion : https://us02web.zoom.us/j/87511923138?pwd=cEdaT24ybjdMUHp0MFJaZHZHRmR0Zz09
 
Un lien de participation avait été envoyé à Stat View International par le réseau Afrobarometer pour des fins de partage. Ensuite, Stat View a utilisé son répertoire d’adresse pour envoyer ce lien à tous les participants potentiels via E-mail et autres applications (WhatsApp, Twitter, YouTube et Facebook). Egalement, ce lien fut largement partagé sur la page Facebook et Twitter de l’institution. Ce partage a touché, 5372 personnes, 965 « j’aime » ; et 6 « partage », 3 « Retweet » et 6 « Unlike ».
 
§  Mentionnez les outils technologiques utilisés (les plateformes en ligne utilisés, l’audience touchée le jour de l’évènement etc.
 
La diffusion des résultats du Bulletin ODD se faisait en direct sur Zoom et en live sur la page YouTube d’Afrobarometer. Plus tard, le lien d’enregistrement de la présentation a été mis sur la page Facebook et Twitter Stat View International. Ensuite, ce lien a été envoyé aux contacts via WhatsApp. Les résultats du Bulletin ODD a été mis sur le site Web de Stat View International (www.statviewinternational.com).  Cette diffusion en ligne a touché 58 personnes. On a noté à la date du 19 Août 23 « j’aime », 18 « commentaires », 74 « vu » sur la page compte YouTube d’Afrobarometer et 2 « partage »
 
4.         Commentaires Généraux sur l’évènement (e.g., niveau de participation et intérêt des participants, ce qui a marché bien et ce qui n’a pas bien marché, liens internet externes concernant l’évènement etc.)
 
 
Ce qui a marché :
 
§  Participation en direct des représentants de l’administration publique et privée, des ONG;
§  Participation en direct certains Doctorant, Consultants et autres Indépendants ; 
§  Participation des acteurs de la société civile et des enquêteurs de Stat View International et autres,
§  Partage des documents aux décideurs, acteurs de la société civile, Ambassades, institutions nationales et internationales et médias,
§  Intérêt des participants pour la thématique : Le même jour, juste après la réunion sur Zoom, les échanges avec certains participants ont continué.
Alsseny Traoré, Doctorant en Droit Public à l’Université de Toulouse Capitole : « Je serai intéressé aux liens entre la corruption et les droits de l’homme dans le cadre d’une étude comparative que je mène entre la Guinée, le Cameroun et la France. Toutes les questions de corruption : politique, judiciaire, administrative, financière, transnationale et autres, m’intéressent également. »
Amadou Saran Diallo : « Félicitation à Monsieur Aliou BARRY. J’ai suivi avec intérêt votre présentation sur Zoo. Il est important que le Gouvernement s’approprie des résultats de cette étude pour mieux orienter leurs interventions politiques, stratégiques des programmes et projets. »
Ahmed Tedian BARRY : « Vous avez fait un excellent travail. Chapeau à toute l’équipe. »
Minet TOURE, un internaute : « Toutes mes félicitations. Excellent travail.
Ibrahima Sory SYLLA, Directeur National à Green The Genre, Point Focal des Organisations de la Société Civile à End Water Poverty et Président à l’ONG Carbone Guinée : « Salut ! Nous faisons le suivi de l’eau et l’assainissement. Puis-je avoir le rapport des ODD en Guinée ? »
§  Invitation du Dr Aliou à la dédicace du livre de Mr Eric THIAM sur « …… » A cette occasion, Stat View International avait été sollicité par certaines organisations de partager les résultats des ODD pour la Guinée. Il s’agit entre autres de Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le CNOSCG   
 
Ce qui n’a pas bien marché
 
§  Manque de commentaires officiels des autorités sur les résultats ;
§  Coût élevé de la connexion internet ayant empêché certains participants de prendre part à la réunion 
 
4.     Annexes
 
Joindre en annexe la liste des parties prenantes invités
 
·         La liste si disponible des participants à la session de présentation et/ou d’échange.
·         La liste des interviews, des publications avec liens si disponibles
·         documents publiés sur les résultats ou faisant référence aux résultats
 
 

 
DEROULEMENT DE LA REUNION
 
A. Première partie : Présentation des résultats
 
Prévue pour ce mercredi 11 Août à 11 h 00, la réunion n’a commencé qu’à 11 h 12 à cause notamment des perturbations de l’internet suite aux grandes pluies qui se sont abattues sur Conakry. Après un tour de table rapide, les participants présents à la réunion se sont présentés. Ensuite, il est revenu à Dr Barry Aliou, Directeur Général de Stat View International (SVI) de présenter le Bulletin ODD d’Afrobarometer (AB). A l’entame, le DG a présenté brièvement le réseau AB, depuis son lancement en (1999-2001) à nos jours, son but, ses objectifs, les cycles d’enquêtes réalisées et les pays couverts, entre autres. Ensuite, il a fait un bref historique sur les raisons qui ont amené en 2015, les Etats membres de l’ONU à adopter les ODD. Selon lui, les ODD constituent un appel universel à l’action pour mettre fin à la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que tous les peuples jouissent de la paix et de la prospérité d’ici 2030. Il a poursuivi son intervention en disant que les ODD sont censés orienter les programmes de développement nationaux et mondiaux. Toutefois, il a indiqué que le suivi des progrès accomplis dans la réalisation de ces objectifs est un défi, mais que suivi est essentiel pour éclairer les décisions politiques. Il a rappelé les indicateurs et outils de mesures qui sont utilisés pour faire le suivi des ODD avant d’informer les participants sur la contribution du réseau AB. Selon lui, AB, un réseau panafricain de recherche par sondage, apporte une contribution unique en fournissant une perspective souvent négligée – celle du citoyen ordinaire. Il a précisé que les Bulletins ODD d’AB reflètent les expériences et les évaluations des citoyens sur les performances de leur pays concernant plusieurs priorités des ODD. Il terminé cette partie de la présentation en disant que les résultats du Bulletin ODD d’AB sont comparables aux indicateurs des Nations unies et autres.
 
Selon le Bulletin OD d’AB, a-t-il poursuivi, atteindre les cibles des ODD, signifie améliorer la vie des gens. Ainsi, nos mesures seront incomplètes si nous n’incluons pas les perspectives des personnes dont nous espérons influencer la vie positivement, a-t-il indiqué. Il a déclaré qu’AB aide à mesurer vers 12 des 17 ODD des Nations Unies.
 
Ensuite, Dr Aliou a continué sa présentation des résultats du Bulletin ODD pour la Guinée en indiquant les progrès réalisés par le pays dans l’atteinte des objectifs et les reculs observés.
 
En termes de défis, il a mentionné que notre pays était sur une mauvaise tendance pour les 5 ans à venir dans l’atteinte des objectifs, car on note une détérioration de plus de 3 points de pourcentage des indicateurs ODD d’AB que sont :
 
§  l’éradication de la pauvreté ;
§  l’accès aux soins médicaux et d’eau potable;
§  la réduction de l’écart entre les sexes en matière de chômage ;
§  la réduction de la corruption perçue dans la police, le système judiciaire et le Parlement ;
§  la réduction du versement des pots-de-vin pour obtenir les services publics.
 
Toutefois, il a mentionné que la Guinée était sur une bonne tendance pour les 5 ans à venir dans l’atteinte des ODD ci-après, car l’on note une amélioration de plus de 3 points de pourcentage des indicateurs ci-après :
 
§  la réduction de la fréquence du manque de nourriture ;
§  l’augmentation du niveau d’instruction du secondaire/post-secondaire ;
§  le raccordement des domiciles des citoyens au réseau électrique ;
§  l’amélioration de la compréhension des effets négatifs des changements climatiques.
 
Cette intervention a été suivie par la série des questions-réponses.
 
B. Deuxième partie : Questions-Réponses
 
Amadou Tidiane BARRY : Je remercie SVI et le réseau AB pour la qualité du travail accompli. Je dois dire que c’est une première en Guinée pour celui qui sait que dans le pays, on n’a pas l’habitude de suivre l’atteinte des ODD. Je ne peux que me réjouir que ce travail soit fait par un groupe de réflexion. Cependant, en ce qui concerne l’accès à l’eau et à l’assainissement, le présentateur a dit que les chiffres trouvés corroborent parfaitement avec ceux obtenus par la Société des Eaux de Guinée (SEG). Dans sa présentation, il a été dit que la proportion des guinéens qui ont accès à l’eau est estimée à 38% contre une moyenne africaine qui est de 43%. Se basant sur ces résultats, la Guinée serait sur une bonne tendance. Quand les ODD ont été élaborés, il revenait aux Gouvernements de fixer les cibles. A ma connaissance, la Guinée n’a toujours pas fixé les cibles. Comment l’appréciation se fait au niveau du réseau AB pour dire que la Guinée est sur une bonne tendance, sachant que le problème de ciblage n’a pas été fait, à mon  avis, par le Gouvernement ?
 
Réponses du présentateur : Je voudrai dire que je ne suis pas seul dans cette présentation. Il y a mes collègues Djiba et Sylla de SVI qui sont en ligne, mais aussi les représentants du réseau AB. Donc, ceux-ci peuvent prendre la parole à tout moment. Par rapport à la fixation des cibles des ODD par le Gouvernement, je vous renvoie au PNDES (Programme National de Développement Economique et Social). Par rapport à l’eau et l’électricité, je pense qu’il y a eu une petite confusion. On parle d’amélioration en termes de couverture en réseau électrique. Mais pour ce qui concerne de l’eau, la situation ne s’améliore pas. C’est à ce niveau que j’ai dit que nos résultats corroborent avec ceux de la SEG. D’ailleurs, chaque fois qu’on a fait des disséminations, comme par hasard, nous avons toujours constaté que le taux de guinéens qui ont accès à l’eau potable qu’on a trouvé était pratiquement le même que celui de la SEG. Comme vous pouvez le savoir, la SEG est une société qui est décentralisée avec un service statistique assez bien fourni.
 
Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : Actuellement, je fais des travaux de recherche sur la lutte contre la corruption et la protection des Droits de l’Homme. Je suis particulièrement intéressé par la réflexion que vous venez de faire. Je profite de l’occasion pour vous remercier et saluer votre contribution. Pour celui qui fait des recherches sur des questions se rapportant à la gouvernance, il est extrêmement compliqué, pour ne pas dire impossible d’accéder à des informations. Que peut-on faire pour accéder aux données que vous publiez en ce moment ? Au cours de votre présentation, j’ai entendu des statistiques concernant la perception de la corruption en Guinée. Vous expliquez d’ailleurs très bien que la situation s’est dégradée au fil des dernières années. Cependant, vous avez limité l’analyse à la police et au secteur judiciaire. Vu que vous parlez des ODD, l’interrogation qui me vient à l’esprit est de savoir les raisons qui vous ont amené à occulter la question de la corruption politique dans votre réflexion. Or, l’origine des problèmes dans un Etat se situe là. Selon vous, quelle est l’implication de la corruption politique ? Entendez par corruption politique, la corruption électorale, c’est-à-dire, l’impossibilité pour les citoyens de faire le choix de leurs dirigeants. Quelle est l’implication ou l’incidence que cela peut avoir sur l’atteinte des ODD ? 
 
Réponses du présentateur : Merci bien pour vos questions que je trouve pertinentes. Nous avons des données sur la corruption. Nous avons même des publications sur la corruption faites par AB. On peut partager avec vous notre dépêche sur la Guinée qui est spécifique à la corruption avec des détails concernant les différents secteurs. Pour d’amples informations sur la corruption politique, vous pouvez consulter le site Web d’AB (www.afrobarometer.org). Par exemple, sur la corruption politique, vous pouvez consulter notre dépêche intitulée « La démocratie guinéenne est-elle piégée ? » Les résultats contenus dans cette dépêche montrent clairement que notre démocratie ne fonctionne pas comme on l’aurait souhaité, à cause de nombreux pièges. Je reconnais que peu de documents relatifs à la corruption en Guinée soient disponibles. Par ailleurs, au cours de mon intervention à la Radio Diffusion Télévision Guinéenne (RTG) à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, j’ai expliqué en détail comment la corruption se passe dans notre pays.
 
Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : Je suis preneur des documents que vous venez de citer. Je vais partager mon E-mail pour que nous puissions continuer les échanges.
 
Réponses du présentateur : Mon E-mail est déjà dans le Chat.
 
Amadou Tidiane BARRY : J’espère que vous avez pris le temps d’inviter le Ministère du Plan à cette réunion, vu l’importance des thèmes mis au débat. Vous devez continuer à faire le plaidoyer pour que l’Etat puisse se rapprocher de vous. Si le Ministère du Plan était là, le débat serait encore très intéressant ; puisque vous avez abordé des thématiques qui les intéressent. Ma suggestion est que vous continuez à faire le plaidoyer. Vous pouvez aussi vulgariser ces données au niveau des universités. En tout cas, je suggère de continuer à organiser des débats afin qu’ensemble, on puisse impacter les politiques publiques. A mon avis, c’est l’objectif visé.
 
Réponses du présentateur : Merci pour votre commentaire. Je dois vous dire que le Ministère du Plan, à travers l’Institut National de la Statistique (INS) a été invité. D’ailleurs, dans la mise en œuvre des activités d’AB, nous collaborons toujours avec l’INS depuis l’échantillonnage jusqu’à la dissémination des résultats. Mais vous savez, ce n’est pas toujours facile pour les gens de participer à des réunions en ligne. Malheureusement, avec la pandémie de COVID-19, nous sommes obligés de travailler en ligne qu’en présentielle. Néanmoins, nous prenons bonne note de vos commentaires. Nous allons partager largement le rapport à tout le monde y compris le niveau supérieur. Nous avons même pris soin d’inviter le Conseiller spécial de Monsieur le Premier Ministre chargé de la communication. On enverra le document partout. En présentant le Bulletin ODD d’AB, nous avons voulu susciter le débat pour faciliter la compréhension des gens. Souvent, en publiant ce genre de document scientifique sans qu’il n’y ait d’explications, sa compréhension sera difficile surtout pour des personnes qui ne sont pas très habituées à lire tout ce qui est statistique.
 
Amadou BAH, membre de l’ONG « Action Mines Guinée » : Pourquoi avez-vous limité l’aspect corruption simplement à la police et aux services de justice ? Pourquoi n’avez-vous pas intégré les services centraux, notamment l’administration centrale qui se charge de la délivrance d’un certain nombre de services publics aux citoyens. Il en de même pour les communes qui ont une certaine tendance à aller vers la monétisation des services publics.
 
Réponses du présentateur : Je vois que tout ce qui touche à la corruption, intéresse tout le monde. Le travail est fait uniquement dans l’atteinte des ODD d’ici 2030 pour voir si nous faisons des progrès du point de vue des citoyens. On a pris quelques sous-indicateurs pour voir dans quelle direction notre pays était en train d’aller. Pour ce qui concerne la corruption au sein de l’administration, nous disposons des données détaillées et accessibles sur le site Web d’AB. Une fois encore, je vous renvoie à notre dépêche qu’on a publiée sur la corruption. Nous disposons des données sur la corruption en ce qui concerne l’accès aux services publics notamment usités, tels que l’éducation, la santé et les impôts. Ces données existent et peuvent être consultées sur le site d’AB. Une fois encore, notre objectif n’était pas de présenter tous les travaux d’AB. Sinon, nous avons beaucoup de publications que vous pouvez retrouver sur notre site Web. Si vous avez des questions spécifiques, nous pouvons vous inviter à notre bureau ou vous demander de visiter le site. Sachez que nos publications sont toutes officielles. Je suis très heureux que chaque fois qu’on a eu à faire des publications, que l’autorité se soit saisi des données pour prendre des mesures, des décisions. Sachez que toutes nos données et publications sont mises à la disposition des autorités, des acteurs de la société civile, du monde de la presse et académique, des Institutions nationales et internationales. Aussi, nous recevons en stage des étudiants guinéens et ceux venus de l’étranger. C’est le cas du jeune Siradio DIALLO, qui prépare son Mémoire en France et qui était particulièrement intéressé aux données d’AB. Egalement, lorsque des questions brûlantes sont soulevées dans le pays, les hommes de médias nous appellent pour entendre notre analyse de la situation. On se sert des données AB pour argumenter notre intervention.
 
Abdoul DIALLO (OSIWA) : Merci à SVI et à AB qui est d’ailleurs un partenaire de longue d’OSIWA. Par rapport aux pays de la sous-région, où se situe la performance de la Guinée dans l’atteinte des ODD ? Y a-t-il eu des études comparatives entre la Guinée et les pays de la sous-région ?
 
Réponses du présentateur : Votre question est très pertinente. Je vais peut-être laisser Mr Ousmane SAMBOU répondre. Il est le chargé de Communication d’AB pour les pays francophones. Je sais que le même travail a été fait dans les autres pays, y compris les pays de la sous-région.  Au niveau régional, nos collègues d’AB ont une vision globale sur ce qui se fait dans chaque pays membre du réseau AB. Donc, ils sont mieux placés pour répondre à cette question. Je vais donc leur laisser le soin d’y répondre. Au besoin, je compléterai.
 
Ousmane SAMBOU, chargé de Communication d’AB pour les pays francophones : Merci Mr DIALLO du fait de votre présence à cette dissémination des ODD de la Guinée. En réalité, l’esprit des Bulletins ODD d’AB n’est pas de faire des comparaisons entre les pays. Nous n’avons pas fait de comparaison entre les pays. Ce que nous cherchons, c’est plutôt voir les progrès réalisés par chaque pays. Par exemple, pour le cas de la Guinée, si l’on prend l’ODD sur l’égalité du genre, nous voyons entre les cycles 7 et 8 que la Guinée a connu une évolution. Par exemple, si c’est une évolution de 3 points de pourcentage, nous pouvons donc conclure que la Guinée est véritablement sur la bonne voie pour l’atteinte de l’ODD N°5. Et s’il y a un recul de trois points de pourcentage entre ces deux cycles, nous en concluons que la Guinée est en retard dans l’atteinte de cet ODD. D’ailleurs, nous avons des signaux qui illustrent ces différentes situations. Un pays peut avoir un score de 80% selon les données que nous disposons. La Guinée par exemple peut faire un score de 80% au cycle 7 pour l’égalité du genre, au cycle 8, faire 66% ; c’est toujours un score élevé. Mais ici, nous avons noté un recul. Donc, de ce point de vue, nous en concluons pour dire que la Guinée est en retard en ce qui concerne l’atteinte de cet ODD spécifique. Et si l’on prend un autre pays (Mali) qui réalise par exemple un score de 40% au cycle 7 ; au cycle 8, réalise 52%. Nous notons un progrès, une hausse de plus de 3 points de pourcentage. De ce fait, nous en concluons que le feu est vert pour le Mali par rapport à cet ODD. Voilà comment nous procédons. Mais, nous ne faisons pas de comparaison en ce qui concerne les ODD par pays.
 
Réponses du présentateur : Si vous êtes intéressé par les données particulières d’un pays, vous pouvez les avoir. Seulement, il n’y a pas eu de comparaison. Les ODD par pays sont disponibles sur le site Web d’AB.
 
Alseny TRAORE, Doctorant en Droit Public, Toulouse : J’ai cru comprendre que vous vous fondez essentiellement, en tout cas, en partie, sur les données de perception dans l’atteinte des ODD. Vous savez, certains « Africanistes » par exemple relativisent un peu l’efficacité de cela en ce qui concerne la corruption. Quand on se fie uniquement aux données basées sur la perception de la corruption par exemple, généralement, vous avez toujours les mêmes qui se trouvent être indexés comme étant les plus corrompus. Est-ce que par exemple en ce qui concerne l’accès à l’eau potable, au-delà de la perception des citoyens, vous recherchez d’autres éléments pour justement corroborer la réalisation ou non de cet objectif ? Aussi, le dernier intervenant a dit que vous ne faites pas de comparaison. Mais est-ce que cette comparaison n’aiderait pas à comprendre que le Sénégal par exemple a réussi à réaliser un point des ODD que la Guinée n’aurait pas pu. Cela pourra amener les Etats à chercher des bons exemples chez les autres. Est-ce qu’il ne serait pas mieux, pour le futur, peut-être d’intégrer cette méthode de travail pour que chaque Etat puisse regarder l’autre à travers le travail que vous réalisez. Ce qui lui donnerait le courage de s’améliorer, sans pour autant amener une forme de « jalousie » entre Etat ? Et selon vous, quels sont les facteurs qui empêchent la Guinée par exemple d’atteindre ces ODD ?
 
Réponses du présentateur : Ce sont des questions pertinentes. Je ne me donne pas la prétention de les répondre toutes. Toutefois, je vais quand même essayer. Si les collègues du réseau AB ou de SVI veulent y répondre, ils sont libres de le faire. Pour revenir à la question sur la corruption, c’est une question qui m’intéresse particulièrement. Nous pourrons continuer les échanges même après la réunion. Par exemple, j’ai eu à travailler avec le Pr Juan Lamps, basé à l’université de Passau (Allemagne) sur les questions liées au classement des pays à partir l’Indice de Perception de la Corruption (IPC). En fait, l’IPC est basé sur l’évaluation de la corruption faite par les Experts résidents et non-résidents dans le pays. Cet IPC qui est élaboré est universel pour classer les pays. Comme vous l’avez si bien dit, ce sont toujours les pays Scandinaves qui occupent la tête. Il y a ce classement mais aussi celui d’AB où nous travaillons avec Transparency International. Nous avons ce qu’on appelle « Global Barometer survey ». Nous-mêmes, au niveau de SVI, on a eu à travailler avec Tranparency International bien avant notre intégration au réseau AB. En Guinée, Sierra Leone et Liberia, nous avons collecté des données pour Transparency International. C’était pour mesurer justement ce Barometer qui prenait en compte le vécu des citoyens, pas seulement leurs perceptions. Pour revenir à AB, vous avez les cas vécus qui sont dans le questionnaire. On peut fournir des données sur des cas vécus. Par exemple, une personne qui est allée vers des services qui, pour les obtenir, a déclaré avoir payé des pots-de-vin. C’est cas vécu par exemple. Ce sont des données d’expérience qui existent et non de perception. Au niveau d’AB, vous avez des données à la fois de perception et d’expérience vécue. Concernant la comparaison inter-pays, vous-mêmes pouvez le faire. On peut aussi vous y aider. Mr Ousmane SAMBOU d’AB pourrait vous donner d’amples informations sur la manière dont vous pourrez exploiter les données d’AB en ligne. Comme il l’a dit, nous avons voulu éviter de comparer les pays qui amène souvent des frustrations, étant donné que les réalités des pays au départ, ne sont pas les mêmes. Au sujet des facteurs à l’origine de la non atteinte des ODD par la Guinée, on peut en citer beaucoup. En Guinée, nous avons beaucoup d’institutions qui, malheureusement, ne sont pas fortes. C’est à ce niveau que bât blesse. Sauf erreur de ma part, c’est le cas dans beaucoup de pays francophones. On est champion à créer des Institutions sans les doter de moyens nécessaires à leur fonctionnement. Ces Institutions ne sont ni autonomes ni indépendantes. Or, quand on parle de bonne gouvernance, ces sont d’abord les Institutions. Mais quand tout est centralisé, cela pose problème. Par exemple, dans les débats qu’on a eus à la RTG, on a expliqué qu’en Guinée, il y a une dizaine d’institutions qui s’occupent de la lutte contre la corruption. Ces institutions se marchent dessus, ne communiquent pas entre elles et ne travaillent pas en synergie; chaque institution ayant son champ d’intérêt propre. Ça fait qu’il est très difficile d’atteindre les objectifs. Quand vous avez une équipe de football où chaque élément joue de son côté, comment peut-on marquer des buts ? Il nous manque cet organe central fort de lutte contre la corruption. Nous avons une Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) sans moyens, mais qui ne commande personne et qui est rattachée à la Présidence. Nous en avons beaucoup d’autres comme l’Administration et le Contrôle des Grands Projets ; la Cour des Comptes ; l’Autorité de Régulation des Marchés Publics, l’Office de Répression des Délinquances  Economiques et Financières (ORDEF) et tant d’autres mais qui ne travaillent pas en synergie. Tout cela ramène à la question globale de la gouvernance. Ce qui ne nous permet de réussir dans la lutte contre la corruption. Ce qui est aussi déplorable, il n’y a pas de sanctions en tant que tel jusque-là. On en parle, mais pas de sanction. Il y a eu des cas d’une « chose » qui a été importée et réexportée. Mais quand ça crié, on l’a réimportée. Vous avez des situations de ce genre. Récemment, un (une) Ministre a été accusé de détournement de deniers publics. Mais l’affaire est restée suite. Ce (cette) Ministre est toujours en fonction.
 
Comme il n’y a plus de questions, je vais donner la parole à nos collègues de SVI et du réseau AB pour leurs mots de fin.
 

 
Djiba KABA, Point Focal des activités d’AB à SVI : Je remercie et félicite tous participants à cette réunion pour disponibilité. Je voudrai leur dire que nous sommes entièrement à leur disposition pour répondre dans la mesure du possible à leurs préoccupations. Nos bureaux leur sont ouverts.
 
Mohamed Sylla, Chargé de Communication à SVI : Nos différents mails sont déjà disponibles au niveau de la messagerie. Vous pouvez toujours nous envoyer vos commentaires et questions. Nous enverrons aussi les documents ODD dans vos boites e-mails. Nous sommes également à l’écoute du monde des médias. Ils peuvent nous contacter à n’importe quel moment, et nous saurons répondre à leurs préoccupations.
 
Ousmane SAMBOU, chargé de Communication d’AB pour les pays francophones : Je remercie l’équipe de SVI et les participants pour leur temps et leurs intérêts. Les Bulletins ODD sont disponibles sur le site Web d’AB au cas où vous vous intéresserez  au cas d’autres pays.
 
Présentateur : Je voudrai vous dire que ce travail est déjà partagé. Sachez qu’il sera largement partagé à tout le monde y compris ceux qui ont le pouvoir de décision. Nos données sont utiles à tous les niveaux. Merci pour votre présence.
 
Je vous remercie

 
Liste des participants à la réunion
 

NOMS ET PRENOMS
STRUCTURES
1
Ibrahima Pathe BARRY
 
2
Abdoul DIALLO
OSIWA Guinée
3
Siradio DIALLO
 
4
Sékou CONDE
 
5
Amadou Tejan BARRY
 
6
Amadou BAH
Action Mine Guinée
7
Oumar BARRY
 
8
Aboubabacar DIALLO
 
9
Ahmed Sara DIALLO
 
10
Mr
Angence Nationale de Lutte Contre la Corruption (ANLC)
11
Massa GUILAVOGUI
Administrateur Civil
12
Dr Cé Kevin Kawa BEYMIS
Stat View International
13
Fodé Naby SANKHON
Stat View International
14
Yumba INABANZA
Stat View International
15
Mamadou Billo BAH
Stat View International
16
Sibusiso N’KOMO
Afrobarometer
17
Ousmane SAMBOU
Afrobarometer
18
Mohamed SYLLA
Stat View International
19
Djiba KABA
Stat View International
20
Dr Aliou BARRY
Stat View International
21
Alseny TRAORE
Universitaire