Afrobaromètre révèle, à travers son enquête récente en Guinée, que la liberté d’expression n’est pas totale, selon les citoyens du pays. Le quart d’entre eux estiment qu’ils ne sont pas libres de dire ce qu’ils pensent. Toujours selon la même enquête (mai 2017), quand il est question de s’exprimer sur les questions politiques, les Guinéens sont légèrement plus nombreux à trouver qu’il est difficile de dire ce que l’on pense, comparé au passé.
Par contre, près de six Guinéens sur 10 pensent que le gouvernement devrait pouvoir interdire aux médias de publier tout ce qui pourrait nuire à la société, contre une frange plus petite qui pense que les médias devraient être libres de publier toute opinion ou idée sans le contrôle du gouvernement.
C’est une étude qui appelle à la réflexion, quand on sait que les médias sont le vecteur majeur d’orientation quant à la prise de décision des leaders mais aussi de la population.
L’enquête révèle aussi que les Guinéens donnent une place prépondérante à la radio comme source d’information, suivie de la télévision, des réseaux sociaux, d’Internet et de la presse écrite.
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